L’IRIS- l’Institut de recherche et de développement sur l’inclusion et la société travaille depuis plusieurs années en partenariat avec le NWRCT- le Native Women’s Resource Centre of Toronto sur divers projets. Notre projet le plus récent s’intitule La traite des femmes autochtones ayant une déficience intellectuelle, cognitive ou un trouble psychosocial : Pratiques de prévention prometteuses  («Trafficking & Indigenous women with Intellectual, Cognitive and Psychosocial Disabilities: Promising Preventative Practices»). La traite des êtres humains a été et continue d’être responsable de la disparition ou du meurtre de nombreuses filles et femmes autochtones. Il est important de reconnaître que les disparitions et les meurtres de filles et de femmes autochtones ne sont pas une coïncidence, mais des attaques ciblées.

Au fil des années de collaboration, il est devenu évident que bon nombre des femmes que le NWRCT soutient par le biais de son programme de lutte contre la traite des personnes sont des femmes ayant une déficience intellectuelle, cognitive et/ou des troubles de santé mentale. Ces intersections d’identités additionnelles créent une vulnérabilité accrue au trafic de personnes. Dans le cadre de ce projet, nous avons effectué une revue de la littérature, organisé des groupes de discussion et des entrevues sur le thème du trafic humain et des femmes autochtones ayant une déficience intellectuelle, cognitive ou des troubles de santé mentale. Bien qu’il s’agisse d’un sujet très peu étudié, il est évident qu’il s’agit d’un problème critique qui nécessite des types de ressources et de stratégies spécifiques pour y faire face.

Enfin, le Native Women’s Resource Centre Toronto a lancé son projet 4000 Cover Stories. 4000 cover stories est un projet créé pour commémorer les vies des femmes autochtones disparues et assassinées qui ont été enlevées à leurs proches, et pour sensibiliser au génocide actuel des femmes autochtones.

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